Clémence : volontaire au Bij de Brest

Mise à jour mardi 4 août 2020, par Karine

Clémence volontaire 9 mois en service civique au BIJ de Brest. Sa mission était de faciliter la mobilité des jeunes à l’international.

Clémence, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Clémence, j’ai 21 ans et j’habite à Brest. J’ai commencé mon service civique au Bij en septembre 2019.

Quel a été ton parcours avant de commencer ton service civique ?

Après un Bac S, j’ai effectué une licence LLCER Anglais à l’UBO (langues, littératures et civilisations étrangères et régionales). Mon projet professionnel est de devenir professeure de français à l’étranger.

Qu’est ce qui t’a motivé à faire un service civique ?

Après ma licence, mon entourage et certains de mes professeurs de la fac m’ont déconseillé de faire un master FLE - Français langue étrangère (c’était mon projet depuis le lycée). J’ai hésité à me lancer dans ces études, j’avais peur de me lancer dans un master qui n’aurait pas de débouché à la sortie. J’ai donc décidé de prendre une année de césure pour réfléchir en faisant un service civique au Bij.

Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ta mission ?

Ma mission s’intitule « Promouvoir la mobilité des jeunes en Europe et à l’international ».
Voici les missions qui m’étaient confiées  :

  • préparation linguistique de jeunes partant en stage ou en volontariat européen,
  • rédaction/traduction/correction de CV et de lettres de motivation,
  • mise à jour documentaire,
  • participation à des réunions,
  • préparation et animation d’activités…

Qu’est-ce que t’apporte le service civique au quotidien ?

Durant mon service civique, j’ai pu avoir une première expérience professionnelle conséquente. J’ai pu consolider mon projet professionnel, me renseigner sur les options que j’avais pour la suite de mes études tout en travaillant au Bij. J’ai acquis de nombreuses compétences comme le travail en équipe, l’animation auprès de différents publics, l’organisation…
C’était rassurant pour moi (enfin, surtout pour mes parents qui n’était pas pour une année de césure) de savoir que je n’allais pas « rien » faire pendant cette année. J’avais des directives, des missions, un emploi du temps stable qui me donnait un rythme. J’ai pu cumuler mon service civique avec un emploi à temps partiel dans un restaurant, ce qui m’a permis d’être financièrement indépendante.
J’ai beaucoup apprécié faire partie d’une équipe professionnelle bienveillante et de travailler avec les deux autres volontaires du Bij qui sont devenus mes amis pendant cette mission. Nous avions tous les trois des personnalités et des compétences complémentaires ce qui fait que nous travaillions beaucoup en équipe et nous répartissions les tâches.

Est-ce que tu conseilles cette expérience ?

Je conseille cette expérience à tous les jeunes qui sont incertains de leur orientation ou de la suite de leurs études. Être volontaire en service civique, c’est différent d’être stagiaire ou employé. On est suivi par son tuteur/sa tutrice, on a l’occasion de découvrir le monde du travail qui est complètement différent de celui des études…